Les Violences sexuelles, c’est quoi ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé une violence sexuelle se définit comme : 

« Tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avances de nature sexuelle, ou actes visant à un trafic ou autrement dirigés contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition, commis par une personne indépendamment de sa relation avec la victime, dans tout contexte, y compris, mais sans s’y limiter, le foyer et le travail »

« La violence sexuelle comprend notamment, mais pas seulement :

  • Le viol conjugal ou commis par un petit ami ;
  • Le viol commis par des étrangers ou des connaissances ;
  • Les avances sexuelles importunes ou le harcèlement sexuel (à l’école, au travail, etc.) ;
  • Le viol systématique, l’esclavage sexuel et d’autres formes de violence particulièrement répandues lors des conflits armés (par ex., la grossesse forcée) ;
  • La violence sexuelle à l’encontre des personnes handicapées physiques ou mentales ;
  • Le viol et les sévices sexuels infligés aux enfants ;
  • Les formes dites « coutumières » de violence sexuelle, telles que le mariage ou la cohabitation forcés ou la coutume de l’héritage de l’épouse. »

« Parmi les nombreuses raisons logiques qui poussent les femmes à s’abstenir de signaler la violence sexuelle dont elles sont victimes, on peut citer :

  • Des systèmes de soutien inadaptés ;
  • La honte ;
  • La crainte ou le risque de représailles ;
  • La crainte ou le risque d’être blâmées ou accusées ; »

Ces violences peuvent êtres commises à la fois par des proches (des membres de la famille, des amis, des collègues de travail etc.) ou bien par des inconnus. Il faut savoir que dans la majorité des cas, la victime connait son agresseur. Ces violences peuvent impliquer l’utilisation d’une force physique, de l’intimidation ou l’abus d’une situation d’autorité ou de confiance.  

Outre les marques physiques que ces violences peuvent entraîner, les dommages psychologiques sont tout aussi importants, entraînant des perturbations non-négligeables sur le quotidien des victimes.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter ce document de l’OMS.

 

Infographie réalisée avec les chiffres 2017, selon une source de stop-violences-femme.gouv.fr

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